La Nouvelle entrevue syndicale
Paroles : Rigaud et Panay
Polka
Circa 1901

Ils avaient jeté les yeux
Sur notre syndicat.
Ils peuvent implorer leur dieu,
Ils ne l’abattront pas.
On devrait mettre cela (parlé)
À la porte, à la porte,
Elle serait trop étroite,
Mineurs, flanquez-moi tout cela
À la porte.

L’entrevue ayant eu lieu
Ils croyaient que c’était fini.
Mais nous, en hommes soucieux.
Nous l’avons tous bien compris.
On devrait mettre cela (parlé)
À la porte, à la porte,
Elle serait trop étroite,
Mineurs, flanquez-moi tout cela
À la porte.

Malgré leur provocation
Et toutes leurs manœuvres infâmes,
Il n’y aura pas de désunion
Dans l’alliance syndicale
On devrait mettre cela (parlé)
À la porte, à la porte,
Elle serait trop étroite,
Mineurs, flanquez-moi tout cela
À la porte.

Directeurs et ingénieurs,
Et tous ses subordonnés
Essayant de nous faire peur
En croyant nous affamer.
On devrait mettre cela (parlé)
À la porte, à la porte,
Elle serait trop étroite,
Mineurs, flanquez-moi tout cela
À la porte.

Ne pouvant nous affamer
Ils étaient surexcités,
Faisant faire des patrouilles,
Ils vont tous rester bredouilles.
On devrait mettre cela (parlé)
À la porte, à la porte,
Elle serait trop étroite,
Mineurs, flanquez-moi tout cela
À la porte.

Nous avons crié bien haut
Devant notre brave drapeau,
Que directeur, ingénieurs,
Ne seraient pas les vainqueurs.
On devrait mettre cela (parlé)
À la porte, à la porte,
Et criant tous bien haut
Vous n’aurez ni graisse ni peau,
Pour vos gueules.